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jeudi 22 mars 2018 à 14h30

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22 mars 2018 : Grève fonction publique

22 mars : grève et manifestations dans la Fonction publique !

Les organisations CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires appellent les agent-es à se mobiliser massivement le 22 mars.
Pour :

  • Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d'indice, le rattrapage des pertes subies et l'augmentation du pouvoir d'achat ;
  • L'arrêt des suppressions d'emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;
  • Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;
  • Des dispositions exigeantes pour faire respecter l'égalité professionnelle ;
  • L'abrogation du jour de carence ;
  • La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers ;
  • La défense du statut général des fonctionnaires, et des statuts particuliers, qui permet déjà de répondre aux besoins de la population sur l'ensemble du territoire et qui garantit l'égalité entre les usagers.

CP intersyndicale 21 02 18

Source : http://poitiers.snes.edu/22-mars-2018-greve-f…


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DÉFENDONS ENSEMBLE LES SERVICES PUBLICS !

Alors que les politiques libérales font partout la démonstration de leur inefficacité, le Gouvernement français lance une vaste offensive contre les services publics. L'énergie et le transport ferroviaire sont particulièrement visés.

DANS LE FERROVIAIRE :

Le Gouvernement s'apprête à mettre la SNCF en concurrence dans le transport de voyageurs et à liquider le transport de marchandises qui s'est effondré (toutes entreprises confondues) depuis que la concurrence s'applique dans cette activité.

Le rapport Spinetta publié le 15 février 2018 confirme que la concurrence coûtera plus cher à l'usager et aux collectivités locales, qu'elle conduira à fermer des dizaines de lignes pourtant indispensables aux territoires et pourrait provoquer de nombreux dysfonctionnements. Malgré cela, le Gouvernement veut passer en force.

La CGT exige au contraire que les enjeux sociaux et environnementaux soient au coeur de la politique publique :
▪ Pour relancer le transport de marchandises qui permettrait de décongestionner les routes, préserver l'environnement…
▪ Pour améliorer le droit au transport et la qualité du service en réunifiant la SNCF et en décloisonnant son fonctionnement interne.
▪ Pour desservir solidairement tous les territoires et leur permettre de se développer.
▪ Pour défendre l'emploi stable et bien rémunéré, qui est le seul moyen de relancer efficacement l'économie.

DANS L'ÉNERGIE :

Pris entre une Europe qui veut faire passer sa 4e directive pour imposer un mix énergétique axé essentiellement sur les énergies renouvelables et dérèglementer encore plus le secteur énergétique ; un gouvernement focalisé sur la mise en oeuvre de sa loi de transition énergétique pour la croissance verte, les emplois des agents des Industries Electriques et Gazières sont directement menacés ! Conséquences des réorganisations des entreprises et des choix des politiques libérales entrainant de facto des plans sociaux, des suppressions des plateaux téléphoniques, l'ouverture à la concurrence des barrages hydroélectriques, des fermetures de sites de production d'électricité charbon, nucléaire… En clair, une véritable gabegie organisée par le pouvoir capitalistique.

Cette situation amène la CGT à prendre toute sa place dans le débat sur la Programmation Pluriannuelle de l'Energie (période 2019-2024) pour faire entendre une autre voix et porter une politique énergétique d'avenir qui prévoit, entre autres, la structuration de chaque filière énergétique.

La FNME-CGT exige le bilan de la libéralisation du marché de l'électricité et du gaz qui a détruit 70 ans de service public assurant la réponse aux besoins. L'énergie, ce n'est pas une marchandise, c'est un droit pour tous les usagers. Faisons de ce slogan une réalité et menons la bataille pour gagner un nouveau service public de l'électricité et du gaz attaché à un statut national de l'énergéticien pour l'ensemble des travailleurs du secteur.

SALARIÉS, USAGERS,
NE NOUS LAISSONS PAS DÉPOSSEDER SANS RÉAGIR !

Aux États-Unis, un récent rapport de l'association des ingénieurs civils estime à 3 600 milliards de dollars les besoins d'investissements dans les infrastructures de transport, d'énergie et de télécommunication, actuellement en déliquescence. Proportionnellement, si la France était dans cette situation, cela représenterait 500 milliards d'investissements à réaliser.

Grâce aux services publics et aux entreprises publiques, notre pays se trouve dans une meilleure situation. Socialement, les services publics démontrent également leur efficacité, notamment par un faible coût de l'énergie et des transports par rapport à nos voisins européens. Ils ont permis d'amortir la crise économique de 2008.

Il est donc indispensable de renforcer les services publics, de leur donner les moyens de fonctionner correctement, de les démocratiser et d'en élargir le champ d'intervention pour mieux faire face aux attentes de la population.

A l'inverse, l'État étrangle les entreprises publiques, les met en concurrence pour les affaiblir, et se fixe pour objectif de les privatiser !

De véritables plans sociaux sont mis en œuvre pour concentrer les moyens sur des opérations capitalistes, alors que notre pays compte 5 millions de chômeurs et précaires.

La sécurité de nos installations est remise en cause par des politiques de sous-traitance en cascade, de précarisation de l'emploi et d'affaiblissement des compétences qui ont été construites grâce aux Statuts des personnels.

Réapproprions-nous les services publics ! Imposons que les besoins des usagers soient au coeur des stratégies de nos entreprises publiques. A partir de notre professionnalisme, qui est la meilleure des expertises, imposons qu'elles s'organisent et se dotent des moyens pour répondre à ces besoins, tout en améliorant les conditions de travail et d'emploi.

La Fédération CGT de l'Énergie et des Mines
et la Fédération CGT des cheminots
tirent la sonnette d'alarme et appellent les salariés et usagers
à se mobiliser le 22 mars 2018 pour défendre les services publics !

Source : https://www.cheminotcgt.fr/wp-content/uploads…


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MACRON VA A L'AFFRONTEMENT !

Macron veut détruire les droits collectifs.

Salarié-es du service public et du privé, chômeurs montrés du doigt, ordonnances autoritaires, sélection des jeunes pour l'université : la population est menacée dans ses droits par le chef d'Etat.

Macron n'aime pas les conquêtes sociales.

Tout y passe. Le Code du travail n'est plus universel, mais révisé à la baisse et découpé par entreprise. Des trains privés vont bientôt circuler (2020) et leur personnel s'adapter à la concurrence et perdre leur statut. Les cheminots devront se soumettre ou partir, et les usagers accepter des hausses des tarifs. Les « statuts » du travail sont critiqués comme des privilèges, alors que la France capitaliste est championne du monde pour les dividendes versés aux propriétaires d'actions (42 milliards d'euros selon une enquête internationale).

Macron s'attaque à la SNCF.

Pourtant il suffit de regarder la situation au Royaume Uni pour constater l'absurdité d'un tel projet. Là bas, la privatisation du rail a été faite par Thatcher: le résultat est catastrophique (tant pour la qualité du service que pour son prix !) et ceux qui proposent de remettre le rail dans le secteur public sont de plus en plus nombreux là-bas.

Au moment où l'on parle tant d'écologie, il est sidérant que le gouvernement prône le développement de cars pour remplacer le rail qui reste le moyen de transport le plus écologique !

Soutenons la lutte des cheminots !

Nantis, les fonctionnaires ?

Il ne cherche pas le bien commun, mais la concurrence de tous contre tous.

Alors que la précarité atteint des sommets dans la Fonction publique, avec 1 million de personnes, soit 20 % des effectifs, qui sont recrutés sous contrat et ne sont donc pas des fonctionnaires, le gouvernement annonce encore plus de recrutements de non-titulaires !

Cette politique imposée par Thatcher en Angleterre, par le «socialiste» Schroeder en Allemagne a renforcé la misère et les inégalités dans ces pays.

Oui aux droits universels, non à la concurrence !

Les droits sociaux et le statut du travail ne sont pas un privilège, mais une dignité. Ils reconnaissent une qualification, le salaire, une autonomie dans le travail, encore très insuffisante. Dans le secteur privé, les droits conquis protègent contre l'arbitraire et la violence du pouvoir managérial. Les services publics servent à toute la société, et d'abord aux plus fragiles : éducation, santé, transports, culture. Il faut les développer, et non les mettre à la merci des firmes privées.

Ensemble défendons nos droits !

Les syndicats ont fait l'unité pour le 22 mars. Après, il faudra continuer : associations, syndicats et organisations politiques travaillons ensemble pour mobiliser les usagers, les personnels et les élus.

ENSEMBLE ! propose aux forces de gauche antilibérales de se rassembler et agir. Organisons des assemblées citoyennes de débats et d'action. Stop Macron !

CheminotEs, salariéEs du public ou du privé, chômeurs-ses, étudiantEs, retraitéEs...

TOUTES, TOUS CONCERNÉ-E-S!

Faisons converger les luttes et les solidarités !

STOP MACRON !

Ensemble défendons le service public et les droits sociaux, associations, syndicats et organisations politiques travaillons ensemble pour mobiliser les usagers, les personnels et les élus.

Site : www.reve86.org - Twitter : @Ensemble86 - Facebook : reve86

Adresse mail : contexact@reveex86.org - Site national : www.ensemble-fdg.org


Défendons tous les services publics !

Solidarité avec les cheminots et les cheminotes !

Déclaration unitaire

Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l'égalité et le social : sous-investissent dans le rail et investissement massif vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent notamment l'explosion du trafic de marchandises par poids lourds.

Depuis 1997 et la création de RFF, la SNCF est toujours plus segmentée, pour casser le corps social cheminot et poursuivre les privatisations préconisées par les « directives » européennes. Aujourd'hui Macron pousse au bout la logique, de l'éclatement de la SNCF. Partout en Europe, les recettes qu'il veut appliquer produisent la disparition de lignes, l'explosion des prix, la vétusté des installations et des trains, la disparition du fret. C'est toute la population qui paie triplement l'addition : financièrement, par l'inégalité territoriale induite et par sa santé altérée par la pollution générée.

Après 20 ans d'une libéralisation amplifiée, l'empilement des directives européennes poussant dans ce sens, Macron propose d'achever le service public ferroviaire par ordonnances avec des conséquences dramatiques pour les usagers et l'aménagement des territoires. Pour y arriver, Il accable les cheminot-tes, les faisant passer pour des privilégié.es qui, comme les retraité.es, les étudiant.es ou les chômeurs.ses, ruineraient la France. La réalité est tout autre : ils et elles se battent pour sauver l'emploi des générations qui viennent.

Le train n'est pas qu'un moyen de locomotion, c'est un service public, un outil essentiel à la transition écologique et il est insupportable qu'il puisse s'arrêter aux portes des grandes métropoles. La bataille du service public ferroviaire est d'abord une bataille pour l'égalité.

Face à ce gouvernement, qui veut parachever la transformation d'un service public censé être guidé par l'intérêt général en une entreprise du CAC 40, , les cheminots et les cheminotes ne sont comptables de rien. Pas plus que les étudiant.es qui perdent une partie de leurs APL, les retraité.es qui voient la CSG augmenter, les personnels de soins, les enseignant.es, les chômeurs.ses ou l'ensemble des fonctionnaires.

Pas plus que les migrant.es qui subissent une politique indigne.

Macron et Philippe veulent en faire des bouc-émissaire ? Nous affirmons collectivement qu'ils et elles sont les victimes des politiques libérales menées depuis tant d'années, qui expliquent la montée de l'extrême droite partout en Europe.

Ils nous veulent désunis ? Nous répondons que nous serons dans la rue le 22 mars pour défendre l'accès au service public, à commencer par le ferroviaire, les cheminot-e-s, mais aussi l'ensemble des fonctionnaires et l'intérêt des usager-e-s.

Alternative Libertaire (AL) ; EELV ; Ensemble ! ; Gauche Démocratique et sociale (GDS) ; Géneration.s, ;Groupe Parlementaire FI, NPA ; Nouvelle Donne, PCF ; PCOF ; Parti de Gauche (PG), République et socialisme.

Source : https://reve86.org/tract-ensemble-86-pour-le-…