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dimanche 1er mai 2016 à 10h30

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Manifestation du premier mai à Poitiers

RASSEMBLEMENT, MANIFESTATION 10H30 Carré Bleu

ZUP des COURONNERIES POITIERS


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ENSEMBLE POUR LE PROGRÈS SOCIAL ET LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

Communiqué unitaire dans la Vienne

Les organisations syndicales et de jeunesses lancent un appel fort et déterminé à l'ensemble des salariés du privé et du public, des jeunes, des privés d'emploi, des retraités, à poursuivre et amplifier partout le rapport de force jusqu'au retrait du projet de la loi dite « Travail » dynamitant notre modèle social.

Il s'agit d'organiser un mouvement qui fait face à un gouvernement désavoué, en rupture profonde avec la population et singulièrement toute la jeunesse. Un exécutif à l'écoute d'un patronat rétrograde et menaçant, privilégiant la finance à la réponse aux besoins sociaux et ambitionnant de détruire toutes les garanties collectives en fixant comme seul horizon la précarité généralisée, l'incertitude du lendemain.

Le désespoir est dans le renoncement, l'espoir est dans la lutte.

Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs-euses sera une étape vers la victoire.

ENSEMBLE POUR LE PROGRÈS SOCIAL ET LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

RASSEMBLEMENT, MANIFESTATION 10H30 Carré Bleu

ZUP des COURONNERIES POITIERS Poitiers le 27 Avril 2016


Source : http://www.cgtlaborit.fr/Rassemblement-du-1er-Mai-2016-a


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Appel de l'intersyndicale nationale

Appel des organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Les nombreuses initiatives, grèves, manifestations et rassemblements qui se sont multipliés depuis le 9 mars renforcent la détermination des organisations syndicales de salarié-e-s, de lycéen-ne-s et d'étudiant-e-s à obtenir le retrait du projet de loi travail et gagner de nouveaux droits pour les salarié-e-s. Le mouvement est majoritaire dans l'opinion. Le gouvernement doit enfin entendre ces revendications et cesser de répondre aux exigences du patronat.

Le rapport de force créé depuis le début du mois de mars a déjà obligé le gouvernement à quelques reculs par rapport au projet initial et à apporter des premières réponses aux organisations de jeunesse. Pour autant, le texte actuel, totalement inacceptable, est porteur de précarité et de reculs sociaux pour les travailleurs-euses et la jeunesse.

Gagner le retrait du projet de loi travail est possible. La grève et les manifestations du 28 avril, le 1er mai seront un moyen supplémentaire pour avancer vers cet objectif. La tenue d'assemblées générales dans les entreprises, les services, les lieux d'étude pour débattre de la grève, de son ancrage dans la durée, des modalités d'action doit permettre d'aller plus loin jusqu'au retrait de la loi et l'obtention de nouvelles garanties collectives porteuses de progrès social.

Des luttes et mobilisations se développent et se construisent dans de nombreux secteurs autour des questions de conditions de travail et d'études, de salaires et de précarité... Elles doivent être entendues.

Le 3 mai va s'ouvrir le débat parlementaire, qui se poursuivra pendant plusieurs semaines. Les organisations syndicales appellent à faire de cette journée un nouveau temps fort de mobilisation et d'initiatives. Ce 3 mai les organisations syndicales prendront la parole publiquement pour exiger des parlementaires réunis à l'Assemblée nationale le rejet du projet de loi et faire entendre leurs revendications.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL toujours plus déterminées appellent les étudiant-e-s, les lycéen-ne-s, les salarié-e-s, les personnes privées d'emploi, les retraité-e-s à unir leurs forces en participant massivement aux grèves et manifestations du 28 avril, et à renforcer les actions et mobilisations les 1er et 3 mai. D'autres suivront si le projet de loi n'est pas retiré.

Paris, le 26 avril 2016


Source : http://www.cgt.fr/Appel-des-organisations-CGT-FO-FSU.html


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1er mai Solidaires et internationalistes

Tract Solidaires

Depuis le 1er mai 1886, 130 ans d'attaques capitalistes, 130 ans de luttes sociales, la solidarité internationale est toujours plus nécessaire ! Aujourd'hui de nombreux-euses syndicalistes regardent vers la France notre lutte, nos manifestations, nos grèves et nos Nuit debout... Ce 1er mai sera une nouvelle échéance dans la bataille pour le retrait du projet de loi travail... et la solidarité internationale.

130 ans de droits acquis par la lutte

Le 1er mai 1886, les travailleuses et travailleurs de Chicago et de tous les Etats-Unis se levaient pour réclamer plus de justice sociale, un temps de travail réduit, des conditions de travail décentes, bref une vie digne d'être vécue. La police leur répondait par les armes, tuant plusieurs dizaines de manifestant-es. Le 1er mai 2016, partout dans le monde, les travailleuses et travailleurs seront dans la rue pour exiger la justice sociale dans un monde globalisé où les intérêts capitalistes s'affirment avec toujours plus d'agressivité contre les revendications. Depuis le 19ème siècle, l'histoire n'a pas fait que bégayer, la lutte a été constante et continue : pour l'interdiction du travail des enfants partout dans le monde, pour les droits du travail, pour la réduction du temps de travail et un salaire décent, pour l'emploi de toutes et tous, pour, enfin, ne plus perdre sa vie à la gagner.

Pour la paix et la libre circulation

Les gouvernants européens « gèrent » l'afflux des migrant-es et réfugié-es aux frontières de l'Union européenne. Cela témoigne de la violence de ceux qui nous dirigent : érection de murailles, violences policières aux frontières, des dizaines de milliers de personnes parquées dans des bidonvilles, zones de non-droit... Tout cela alors que ces personnes (des travailleuses et des travailleurs aussi !) fuient la violence des guerres, la misère, l'incertitude du lendemain et l'absence de démocratie. Dans le même temps, la bienveillance politique, financière de l'Union européenne à l'égard de dictateurs, les ventes d'armes, en Syrie, en Egypte, en Arabie Saoudite, en Turquie... sont l'autre face du traitement des migrant-es.

Solidaires partout dans le monde

Aujourd'hui, ce sont des syndicalistes tués en Colombie, des étudiant-es disparu-es au Mexique pour avoir osé contester le régime en place, la répression des Brésilien-nes contre la coupe du Monde de football et l'organisation prochaine des Jeux-Olympiques qui accroit les inégalités sociales, la loi « baillon » en Espagne qui sert à emprisonner des militant-es syndicaux-ales. Ce sont des luttes aussi comme à Chicago, le 1er avril dernier où les professeurs étaient en grève pour dénoncer les coupes budgétaires dont les premières victimes seront les élèves les plus pauvres, ceux des communautés noires et hispaniques qui subissent discriminations et violences policières.

Contre la loi travail et pour tous les droits

Les capitalistes s'acharnent avec toujours plus de vigueur pour arracher les droits conquis par la lutte et par la lutte seulement. Partout dans le monde, la privatisation des services publics (santé, éducation, transports...), l'accaparement des profits continuent, créant des inégalités sociales de plus en plus fortes. Avec la crise, les pertes sont socialisées, au plus grand profit privé des banques. Dans une telle situation, les gouvernements répondent par la violence aux mouvements sociaux. En témoignent les nombreux blessés du fait de la police lors des manifestations contre la loi travail en France. Et la répression des luttes : les salarié-es d'Air France licenciés pour avoir lutté contre des licenciements dans une entreprise qui affiche des bénéfices outrageants, tout comme les Conti ou les Goodyear...

Chaque pays européen a sa loi travail !

Les pressions continuent sur la Grèce pour accélérer les réformes « d'austérité » alors que le pays est en pleine banqueroute économique et sociale, et bientôt derrière elle l'Espagne et le Portugal. En Europe depuis la crise de 2008, les mêmes méthodes produisent les mêmes effets : de plus en plus de salarié-es sont sorti-es du périmètre d'application des conventions collectives. Le résultat, c'est moins de protection, des salaires en baisses, les chômeurs et chômeuses moins indemnisé-es et l'accroissement du nombre des travailleur-euses pauvres avec les conséquences sur la santé et le mal logement en particulier.

Solidaires participe à la construction d'un front de lutte international en particulier au sein du Réseau syndical international de Solidarité et de luttes.

1er mai : dans la rue et solidaires des travailleuses et travailleurs du monde entier !


Source : http://www.ussolidaires.fr/1er-mai-Solidaires-et-internationalistes-4454


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Loi travail : grève générale contre la régression sociale !

CNT Solidarité Ouvrière

Même après en avoir retiré certains passages sous la pression, la future réforme du droit du Travail proposée par la ministre El Khomri reste un retour en arrière de plus d'un siècle sur le code du travail et les conquêtes sociales du mouvement syndical.

Le chômage a bon dos lorsqu'il s'agit d'introduire toujours plus de flexibilité et de précarité du côté des salariés et toujours plus de bénéf du côté du Medef. Pour créer de l'emploi, d'autres politiques économiques et sociales sont urgentes : nous ne nous laisserons pas sacrifier sur l'autel du capital !

Les lycéen.ne.s, les étudiant.e.s, les salarié.e.s, chômeurs.euses et retraité.e.s qui se sont mobilisés ces deux derniers mois ne s'y sont pas trompés : la loi Travail n'est pas amendable !

Si on laisse faire, avec la "Loi Travail" ça sera :

-Un code du travail a minima et des droits à négocier
La loi prévoit la généralisation des accords collectifs à la place des protections légales du code du Travail, réduit à un socle minimal. De nombreux aspects du droit du travail seront désormais négociables. La hiérarchie des normes est inversée et un accord d'entreprise pourra être plus défavorable qu'un accord de branche, le droit sera variable suivant les rapports de force dans chaque entreprise !
Les employeurs pourront soumettre à la consultation directe des salariés tout accord négocié avec un syndicat minoritaire (30% aux élections professionnelles) malgré l'opposition des syndicats majoritaires (50%). D'apparence plus démocratique, cette mesure favorisera les accords sous la contrainte du chantage à l'emploi. Les droits vont régresser, surtout dans les petites structures ou chez les sous-traitants.

-Travailler plus pour gagner moins
La loi va donc permettre de « négocier » de nombreux reculs en dérogeant aux 35h comme base du temps de travail : forfait jour au lieu des 35h pour les entreprises de moins de 50 salariés ; travail quotidien passant de 10 à 12h, relèvement du maxima hebdomadaire à 46h pendant 12 semaines, avec réduction des pauses. Par accord de branche, la modulation du temps de travail et du calcul des heures supplémentaires pourra s'étendre sur 3 ans.
En parallèle à la hausse du temps de travail, il sera possible de négocier un plafonnement de la rémunération des heures complémentaires (pour les temps partiels) et supplémentaires à seulement 10 %.
En plus des accords dits "défensifs", permettant déjà de négocier des baisses de salaires ou des hausses du temps de travail sous prétexte de sauvegarde de l'emploi, le projet donne les mêmes possibilités aux entreprises n'ayant pas de difficultés, avec des accords dits "offensifs".

-Plus de soumission à l'employeur
Notre vie privée sera davantage entamée au nom des besoins de l'entreprise : réduction du temps de prévenance de 7 à 3 jours pour les changements d'horaires pour les temps partiels ; les astreintes ne seront plus obligatoirement connues 15 jours à l'avance ; est introduite la possibilité de modifier la date des congés moins d'un mois avant le départ (si accord d'entreprise) ; la durée de certains congés (sabbatiques, proches-aidants…) ne sera plus fixée dans la loi mais par accords.

-Des licenciements plus faciles et une justice au rabais
Le projet assouplit les critères justifiant les licenciements économiques tout comme les possibilités de licenciement en cas de reprise ou de transfert d'entreprise (actuellement il y a obligation de reprise des salariés en cas de vente).
Les accords collectifs primeraient sur le contrat de travail. Un salarié refusant un accord régressif pourra être licencié « pour faute » sans possibilité de saisir les prud'hommes !
Les indemnités, en cas de reconnaissance de la nullité d'un licenciement économique ou pour inaptitude, baisseraient de 12 à 6 mois. Le barème des indemnités en cas de reconnaissance aux prud'hommes d'un licenciement abusif redevient indicatif. Mais ce barème forfaitaire est plus défavorable que l'actuel et encouragera les tribunaux à réduire les indemnités.

Le projet comporte encore bien d'autres régressions : remise en cause du rôle de la médecine du travail, possibilité pour Pôle Emploi de saisir les trop-perçus sur les allocations chômage...

-Se mobiliser pour une répartition égalitaire des richesses et du travail !
Comme pour les mesures pro patronales précédentes (ANI, pacte de responsabilité, CICE), la lutte contre le chômage sert d'alibi, avec le résultat que l'on connaît : plus de 5 millions de chômeurs toutes catégories ! Ne nous leurrons pas : l'objectif est d'accroître la rentabilité des entreprises et les profits des actionnaires, accentuant encore les inégalités de richesse.

Nous devons imposer un autre projet de société alternatif à cette barbarie capitaliste !

Avec le succès des premières mobilisations, le gouvernement a reculé de deux semaines l'examen du projet et annoncé des concessions.
Nous n'en voulons pas, il faut obtenir le retrait pur et simple de ce projet !
Nos droits ne sont pas tombés du ciel mais sont le fruit des combats ouvriers et syndicaux de nos aînés !

La répression policière que subit actuellement le mouvement social et syndical,
de plus en plus violente, est totalement inacceptable !

Aujourd'hui, il faut préparer un mouvement de grève générale le plus large possible et porter un coup économique au patronat.
C'est dans cette optique que la CNT Solidarité Ouvrière appelle à se mobiliser massivement le 28 avril et le 1er mai 2016.
Signataire de l'appel « On bloque tout ! », qui regroupe plus de 1300 syndicalistes et structures syndicales, notre organisation entend s'inscrire dans un mouvement social large et massif, susceptible de généraliser et de reconduire la grève.
Ensemble : construisons une grève interprofessionnelle qui pourra remettre à plat la question du Travail et des droits des travailleuses et travailleurs !
Organisons-là sur nos lieux de travail et de vie, y compris à travers des assemblées générales interprofessionnelles !


Source : http://www.cnt-so.org/Loi-travail-GREVE-GENERALE-contre


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Manifestons le 1er mai !

Lutte Ouvrière

125 ans après sa première proclamation, le 1er mai reste la journée internationale des travailleurs. Il ne s'agit pas seulement de commémorer les luttes passées mais d'affirmer la nécessité des luttes présentes et futures, jusqu'au renversement définitif du capitalisme sur toute la planète.

Les récentes manifestations contre la loi El Khomri le prouvent : patronat et gouvernement attaquent les droits des travailleurs et il est nécessaire de leur résister. Mais ce n'est pas seulement en France que les possédants passent à l'attaque. Rien qu'en Europe, de l'Angleterre à l'Espagne, de la Grèce à l'Allemagne, ils défendent leurs privilèges par des plans d'austérité qui s'en prennent aux conditions de travail, au niveau de vie, aux services utiles à la population.

Qu'ils aient ou non un emploi, qu'ils vivent dans leur pays ou qu'ils aient dû le quitter, chassés par la misère et les guerres, les travailleurs ont des intérêts communs par-delà les frontières. Les possédants défendent leurs intérêts de classe. Le 1er mai est l'occasion pour les travailleurs d'affirmer les leurs.

Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations qui auront lieu dans différentes villes.


Source : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2016/04/27/manifestons-le-1er-mai_67613.html